Quand vous avez grimpé 55 montagnes parmi les plus hautes du monde, on ne parle plus d’un alpiniste expérimenté, mais d’une personne qui cumule les exploits comme d’autres cueillent des bleuets.
Né a Québec de parents férus de plein air et possédant un chalet au Mont-Sainte-Anne, c’est en ski qu’il prend contact avec la montagne. Il avait aussi l’habitude de la gravir à pied hors de la saison d’hiver. A 9 ans, un drame terrible frappe la famille qui compte 3 enfants, le père décède par noyade dans la jeune trentaine. Leur mère continue la tradition familiale et permet à ses enfants de poursuivre de nombreux sports en mémoire de son mari défunt. Elle inscrit Francois-Guy a des camps d’été pour apprendre l’anglais. C’est là qu’il prend contact pour la première fois avec l’escalade et que sa vie va véritablement et durablement changer. C’est au Vermont et au New Hampshire qu’il escalade ses premières parois. De retour au Québec, il va suivre des cours à l’Université où il rencontre un pilier de l’escalade au Québec, Jean Sylvain, qui deviendra son père spirituel. Le jeune François veut devenir professeur d’éducation physique, mais le sport dont il est devenu passionné prend de plus en plus de place parce qu’il est bénéfique pour lui à tous les niveaux.