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Depuis qu’il a entamé une tournée d’envergure mondiale pour gravir 55 montagnes en 55 mois, l’alpiniste François-Guy Thivierge a parcouru à la fois de grands classiques européens, quelques-uns des plus hauts sommets de la planète, de sublimes volcans ou de rudes parois de glace. Il a récemment ajouté le paysage désertique des tours Fisher, dans l’Utah, à sa toile de décors à couper le souffle.

Thivierge revenait tout juste d’un éreintant séjour au Pérou, où il a gravi coup sur coup l’Alpamayo et le Huascaran, deux de ses défis les plus redoutables à ce jour, quand l’irrésistible envie d’en relever de nouveaux s’est manifestée.

Le commun des mortels aurait sans doute savouré le triomphe, les pieds bien installés sur le pouf. Penser que François-Guy Thivierge allait longtemps se complaire dans le confort serait mal le connaître. Après tout, impossible de s’attaquer à 55 montagnes sur une période de cinq ans en mode sédentaire.

«Mon compagnon d’escalade Alfred Boivin avait congé au retour du Pérou. Je suis revenu à la maison et je suis reparti après deux semaines pour le Colorado et l’Utah. L’appel des montagnes était trop fort. Un des plus gros défis de ma liste, c’est de me trouver du monde avec qui grimper. Là, l’occasion était belle», a-t-il raconté.